|




|
samedi 23 février 2013
Par general,
samedi 23 février 2013
Je me permets de reprendre ici l'édito très intéressant publié dans le journal professionnel de l'édition.
Repartir sur d'autres bases
Les effets de la crise économique deviennent de plus en plus concrets. Après Max Milo, en redressement judiciaire,François Bourin éditeur vient d'être mis en liquidation avec continuation de l'activité. Beaucoup d'autres maisons d'édition petites et moyennes risquent d'être contraintes de les suivre, comme de nombreuses PME en France. Les banquesont fermé les robinets et ne consentent plus d'avance de trésorerie. Au grand dam des petites structures, toujours à flux tendus.
Dans l'édition, le gel des en-cours pendant la période d'observation de quatre ou six mois peut permettre d'attendre le prochain best-seller annoncé. C'est ce que promet jean-Charles Gérard, le fondateur de Max Milo. Mais le manque de trésorerie pèse particulièrement sur les petits éditeurs, qui se sont multipliés ces dernières années, comme en témoigne, dans ce numéro, l'analyse des données issues de la base Electre. En 2012, 4.534 éditeurs avaient publié au moins un livre, contre 4.460 en 2011. Ils étaient 2.622 il y a quinze ans.
En librairie, les liquidités manquent aussi cruellement. Interrogés par 1+C pour Livres Hebdo, les libraires sont 42% à déclarer que leur trésorerie a encore baissé au 4e trimestre 2012. Ces tensions financières qui affectent les deux bouts de la chaine expliquent à elles seules la flambée des retours qui, après avoir atteint 29% au dernier trimestre, vont battre de nouveaux records ce mois-ci.
Plus que l'abondance de la production (qui continue d'augmenter légèrement, de 1,7% avec 65.412 titres publiés en 2012 contre 64.000 en 2011), c'est l'ampleur des mises en place qui parait inadaptée. Soucieux de renflouer leur trésorerie, éditeurs et diffuseurs cherchent à vendre le maximum de livres là où ils le peuvent (hors des grandes librairies qui ont les moyens de maitriser leurs assortiment). Et les libraires dans la foulée, retournent les livres en fonction de leurs propres besoins, quitte à les commander à nouveau quelques jours plus tard.
La baisse de la fréquentation des librairies en ce début d'année accentue dramatiquement un système devenu fou. Il faudrait, de toute urgence, instituer une sorte de moratoire qui permettrait de repartir sur d'autres bases. En associant banques, pouvoirs publics, éditeurs et libraires.
Christine Ferrand, le 22 février 2013
17 commentaires

mercredi 20 février 2013
Par general,
mercredi 20 février 2013
Un sujet tabou bel et bien énoncé
Après « Suicide Girls » (2010), la plume à la fois dérangeante et classique d'Aymeric Patricot est de retour aux éditions Léo Scheer. Dressant le portrait d'un citoyen lambda qui ne peut résister à ses pulsions de violence à l'égard des femmes, « L'homme qui frappait les femmes » frappe un grand coup de pied dans la fourmilière de la nature humaine. En libraires depuis le 6 février 2013.
Le narrateur revient sur la face cachée d'une vie préoccupé par les femmes, mais pas par leur beauté ou leur douceur, plutôt par les bleus infligés. Éducation sentimentale, régime d'équilibriste, puis chute inévitable, le roman détaille avec art le parcours de cet homme qui ne connaît que le plaisir de frapper les femmes, quitte à puncher son coup incognito dans une arrière-cour avant de fuir l?chement, la peur d'être démasqué au ventreâ?¦
Extrêmement bien écrite, cette confession sans gants, ni refoulements a à la fois quelque chose de suranné dans le ton. Sorte de pastiche de monologue de libertin du 18ème siècle, qui serait esclave d'un vice particulièrement choquant, le texte grésille cependant de toute l'énergie de cette violence enfin défoulée. le contraste entre cette forme traditionnelle et le fond complétement tabou et actuel renforce d'autant l'impression de malaise. Il semble donc dommage que l'auteur se sente obligé de philosopher après s'être montré si bon littérateur, dans une postface où il tente de se disculper de tout lien d'inspiration direct. On aurait encore préféré la traditionnelle préface disant que le journal de cogneur de femmes a été retrouvé par le narrateur quelque part sur un banc public dans un parcâ?¦ Mais à ce détail près, le texte se tient, dense et noir, et nous tenons là un roman de très grande qualité.
Yaël le 19 février 2013
un commentaire

mardi 19 février 2013
Par general,
mardi 19 février 2013
Le plagiaire sans scrupules de Hélène Maurel-Indart à eu les honneurs du prestigieux Der Spiegel.
Merci de nous aider pour la traduction en français.
aucun commentaire

lundi 18 février 2013
Par general,
lundi 18 février 2013
Christine Kelly, Présidente de la Fondation K d'urgences, était l'invitée des "4 Vérités" sur France 2, ce vendredi 15 février 2013. Durant cette interview menée par Roland Sicard, Christine Kelly est revenue sur son engagement pour venir en aide aux familles monoparentales les plus laissées pour compte, dont elle avait décrit la détresse dans son livre Le scandale du silence, sorti en mars 2012.

aucun commentaire

Par general,
lundi 18 février 2013
Soit l'histoire d'un essai écrit après un film, ' bien après : à quelques trente-cinq années d'écart le séparant de la date de sa diffusion dans « deux petites salles de cinéma » parisiennes. Texte qui se confronte sous une double distance ' d'ordre temporel et par le régime particulier du livre ', à Une sale histoire de Jean Eustache. Dispositif filmique qui expose successivement et comme dans un vis-à-vis indéterminé ou en fausse symétrie, deux modalités distinctes d'une narration se rapportant à un même fait singulier. Celui situé dans les toilettes d'un sous-sol d'un café parisien (cafés dont on apprend dans un heureux appendice établi à la fin de l'ouvrage qu'ils représentent pour Eustache, selon Rémi Fontanel, des sortes « d'observatoires du monde »). « Water closet » ici percés d'un « trou » dans la paroi séparant le « côté hommes » de celui « des femmes » et localisé à ras de sol. Configuration matérielle ou « formelle » qui oblige ceux désirant découvrir la « vérité » à l'œuvre de l'autre côté de la cloison, à adopter la posture requise par la « prière musulmane » la tête « en bas », les fesses en l'air, et le visage inévitablement confronté à la saleté de la pisse ou à d'autres résidus « dégoutants » jonchés au sol.
Voilà en peu de mots pour cette Sale histoire. Film qui connut un « bel échec » et qui fût vite « retiré de l'affiche ». « Pourtant, malgré qu'il n'y ait pas été accueilli, Une sale histoire a laissé une marque dans l'histoire du cinéma, comme une blessure dont il n'est pas certain que ce dernier se soit relevé. Il est vrai que cette marque tient du paradoxe : elle est le déploiement, par les moyens du cinéma, d'une idée qui dépasse celui-ci, tout en lui étant intégrale. Tout film est théorique, tout film machine une idée ' mais Une sale histoire l'était peut-être davantage que d'autres. Peut-être, donc, est-il temps de tenter de reconstruire cette théorie : peut-être est-il temps de commencer à s'abaisser pour pouvoir voir la pensée d'Une sale histoire ' comme avaient refusé de le faire les spectateurs de 1977. » Lire la suite
aucun commentaire

Par general,
lundi 18 février 2013
Intervention sur le site enviedecrire.com de Hélène Maurel-Indart, auteure de Petite Enquête sur le plagiaire sans scrupule, qui présente un portrait-robot des auteurs qui pratiquent le plagiat et explique leurs modes opératoires, ainsi que leurs techniques rédactionnelles. Elle présente également des astuces pour éviter de se faire plagier.
aucun commentaire

vendredi 15 février 2013
Par general,
vendredi 15 février 2013
aucun commentaire

mardi 12 février 2013
Par general,
mardi 12 février 2013
Sophielit des livres, des livres et encore des livres...le blog de Sophie Adriansen présente le premier roman de Jennifer Murzeau Les Grimaces.
Angelina est chargée de production pour une chaîne de télé du câble. Depuis plus de trois ans, elle subit la perfidie de sa collègue, assiste aux batailles d'égo qui l'excluent, observe toutes ces grimaces qu'elle ne sait pas faire. Éternelle anonyme, elle souffre en silence de son intégration ratée dans le monde du travail jusqu'au jour où elle décide de se venger. Il lui faut une victime qui paye pour ce trop-plein d'humiliations. Elle choisit Marie. Puis elle laisse vaciller sa raison et grandir son obsession pour cette jeune et belle présentatrice qui semble avoir le monde à ses pieds.
É travers les yeux de ses personnages, Jennifer Murzeau détaille un quotidien fait de petites violences et de grands ridicules. Elle dépeint avec un humour caustique un univers où finalement chacun se débat pour exister dans une compétition sans pitié.
Jennifer Murzeau pose un regard amusé autant qu'intransigeant sur l'entreprise, ce monde où les rapports sont biaisés par l'apparence, le pouvoir et la hiérarchie.
Un premier roman drôle et grinçant, mais surtout plein de lucidité, qui donne à voir un univers où, loin des paillettes, tous les coups ' et surtout les plus bas ' sont permisâ?¦
Jennifer Murzeau sera au rendez-vous de la rubrique « Pourquoi écrivez-vous ? » ce mercredi. Lire la suite
aucun commentaire

lundi 11 février 2013
Par general,
lundi 11 février 2013

Le livre de Laurent de Sutter, Théorie du trou, ne sera en librairie que le 6 mars, mais cette réflexion philosophique sur ce qu'on peut décrire comme un "trou d'air" (justement) de l'être en plein vol, suscite déjà la curiosité des media. Ainsi Jean-Marc Lalanne, qui participa au collectif Fresh Théorie qui renouvela l'air de la pensée philosophique française en lui choisissant des objets différents, ouvre le buzz. Le film de Jean Eustache qui fut le point de départ de la réflexion de Laurent de Sutter, Une sale histoire, s'il n'a pas été édité en DVD, peut, cependant, être vu pour la partie avec Michaël Lonsdale et dans les conditions video du Net à cette adresse
Une sale histoire de Jean Eustache : histoire de trou.
Par Jean-Marc Lalanne.
Une sale histoire de Jean Eustache en son milieu se troue. Passé les vingt-huit premières minutes, qui voient Michael Lonsdale évoquer l'aventure voyeuriste qui constitua l'expérience majeure de quelques mois de sa vie, un carton noir éteint le film, qui se rallume pour vingt-six nouvelles minutes, où un ami d'Eustache, Jean-Noël Picq, refait le même récit, presque au mot près. Un film troué donc, entre une supposée reconstitution fictionnalisante (acteur, 35 mm, découpage) et une supposée captation documentaire (non-comédien, 16 mm, caméra portée). Mais surtout un film sur un trou, celui creusé dans la porte des WC pour femmes d'un bar. Un trou qui ouvre sur des trous, les sexes dont le personnage devient l'observateur compulsif.
Mais c'est surtout un autre trou qui polarise Laurent de Sutter, auteur de Théorie du trou, essai philosophique entièrement dédié au film d'Eustache. Ce trou, c'est celui qu'il appelle le 'désêtreâ?, ce sentiment qui emplit le cinéaste après le coup de maître du chef-d'oeuvre La Maman et la Putain puis l'échec public de Mes petites amoureuses. Ce trou, on pourrait plus banalement l'appeler malheur, découragement, épuisement ou dépression, et Eustache finit par s'y jeter en se défenestrant en 1981. Pour Laurent de Sutter, Une sale histoire consiste à précéder la chute d'être. 'Arracher une victoire à l'épuisement consiste à descendre plus bas qu'elle ' à rater avec plus d'intensité encore que ce qu'espérait le monde.â? L'objet du film serait de détruire cela et l'instrument de cette destruction serait l'humiliation.
En lisant cette Théorie du trou, on voudrait revoir Une sale histoire. Mais à moins d'en posséder une copie pirate, c'est impossible : pour des problèmes d'ayants droit, le film ne connaît aucune édition DVD. C'est le film lui-même qui est devenu un trou monstrueux dans le paysage visible du cinéma français.
Jean-Marc Lalanne, le 10 février 2013
aucun commentaire

dimanche 10 février 2013
Par general,
dimanche 10 février 2013
Coïncidence : le livre de Aymeric Patricot : L'Homme qui frappait les femmes, sort en même temps que le film de Jean-Paul Lilienfeld : Arrêtez-moi. avec Sophie Mzrceau et Miou-Miou, sur le thème des violences conjugales (Le point de départ du film est le livre de Jean Teulé Les lois de la gravité.)
RFI :
NOVA :
aucun commentaire

Par general,
dimanche 10 février 2013
Sur son site Pour une littérature (et autres arts) corse(s), une lecture de Laure Limongi:
Je suis en train de lire "Indociles" de Laure Limongi (éditions Léo Scheer, octobre 2012). J'en avais entendu parler ici ou là, sur le net (Facebook, le site de Laure Limongi, le site de Musanostra), et j'étais très intéressé, et puis,
je suis tombé dessus par hasard dans la librairie Vents du Sud, à Aix-en-Provence, la seule à mettre un peu en évidence des textes de poésie et de critique qu'on ne voit pas trop ailleurs. Ce fut donc une belle surprise, j'achetai immédiatement (en même temps qu'un ouvrage de Serge Pey, qui vient de sortir chez Flammarion ; je dis cela parce que, justement, les écrits et performances poétiques de Serge Pey correspondent bien, me semble-t-il, au type de littérature que décrit Laure Limongi dans "Indociles").
Il s'agit d'un "essai littéraire sur Denis Roche, Hélène Bessette, Kathy Acker et B.S. Johnson". Je n'ai lu pour l'instant que les 60 premières pages, c'est-à-dire, l'avant-propos et la partie consacrée à Denis Roche.
Voici ce que j'aime dans ce type d'ouvrage : il poursuite plusieurs objectifs, intimement liés. En fait il s'agit de raconter comment une vie singulière en vient à se consacrer à la littérature "indocile" par le moyen d'un "journal de lecteur" constitué en l'occurrence de quatre exercices d'admiration.
Littérature "indocile" Lire la suite
aucun commentaire

mercredi 6 février 2013
Par general,
mercredi 6 février 2013
Voici les finalistes pour le prix du premier roman :
- Des impatientes de Sylvain Pattieu au Rouergue
- Le meilleur des jours de Yassaman Montazani chez Sabine Wespieser
- Les pieds nus de Marie Simon chez Leo Scheer
- Mon pays étranger de Sandrine Charlemagne à la Différence
aucun commentaire

|
 |
|
|
|