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lundi 26 octobre 2015
Par general,
lundi 26 octobre 2015
Nathalie Rheims: la petite fille et le comédien
Comment une enfant de 12 ans d'entiche d'un homme bien plus ?gé qu'elle. Un vrai faux roman gentiment licencieux signé Nathalie Rheims.
Nathalie Rheims n'est jamais aussi pertinente - et impertinente - que lorsqu'elle traite de sa parentèle. Trois ans après Laisser les cendres s'envoler, où elle évoquait sa mère et son incroyable famille (celle des Rothschild, par les branches dites "von Worms" et "de Paris"), la voici de nouveau aux prises avec son clan, qui se prélasse tous les étés dans sa belle ex-bergerie corse de Saint-Florent.
Alors que le père, historien d'art (et commissaire-priseur dans la vraie vie) prétendant à l'Académie, converse avec quelques grands esprits (Michel Mohrt, Paul Morand, Félicien Marceau, Guy Schoeller, autant d'hôtes réguliers) et trompe la mère avec la comtesse voisine, la narratrice, 12 ans, tout juste sortie de trois années de maladie, se morfond.
Gaiement irrévérencieux
Blessée dans son corps et dans son ?me, elle traîne son mal-être jusqu'à ce que Dalida débarque en compagnie d'un homme superbe, sociétaire de la Comédie-Française (?gé de 43 ans) venu jouer L'Aiglon. Fascination immédiate. Obsession permanente. Eveil des sens. La chasse commence, mensonges (aux parents) à la clef.
Comment se faire aimer par le beau comédien? Et, surtout, lui faire oublier la différence d'?ge? Rentrée à Paris, elle hante les corbeilles du Français. Prise de passion pour l'art dramatique, elle convainc son père de la laisser prendre des cours, puis d'abandonner le lycée. Arrivera-t-elle à ses fins? La réponse est dans Place Colette, vrai faux roman gentiment licencieux, gaiement irrévérencieux.
Mariane PAYOT, paris le 26 octobre 2015
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samedi 24 octobre 2015
Par general,
samedi 24 octobre 2015

Sur le site PHILITT (Philosophie, littérature, cinéma :
Richard Millet : « Je ne suis plus qu'une sorte de fantôme français »
Richard Millet est un auteur prolifique et profond dont on a beaucoup loué la langue et le phrasé. Essentiellement littéraire, son ?uvre, « hantée par la question de l'identité », comme il le dit, s'est peu à peu augmentée d'un versant polémique, jusqu'à la fameuse « affaire Millet ». Il nous répond sur le thème de l'enracinement, qui fera l'objet du prochain numéro papier de PHILITT.
PHILITT : Alors que vous avez vécu une partie de votre enfance au Liban, et que ce pays est pour vous une seconde terre, la notion d'enracinement est essentielle dans votre ?uvre, tant littéraire que polémique. Comment expliquez-vous cet apparent paradoxe ? Peut-on être doublement enraciné ?
Richard Millet : J'ai surtout le sentiment d'avoir été perpétuellement déraciné, ayant d? quitter la Corrèze très jeune, puis Toulouse, puis le Liban ; d'où le sentiment d'être non pas un nomade, je ne sacrifierai pas à cette doxa contemporaine, mais d'être sans autre lieu que celui que la nostalgie me fait élire. Les langues me donnent, elles, un sentiment d'appartenance multiple qui me fait considérer aussi l'enracinement comme un élément de doxa. J'erre entre les deux postulations critiques : d'où ma condition d'écrivain : homme des lisières, des crépuscules, dans l'inappartenance sociale. Je ne crois guère à un double enracinement du point de vue national. Cette appartenance-là implique un choix, une langue, une élection qui mêle le politique et l'affectif. Le choix, lui, n'est pas forcément réducteur, même s'il exige, selon Renan, l'oubli, le sacrifice de la culture d'origine, pour l'immigré ; à l'inverse, le flottement, le refus du choix, l'incertitude sont des éléments délétères d'identité nationale, le choix étant, comme le go?t ou l'échelle critique, perçu comme réactionnaire.
PHILITT : Le Liban entretient un rapport très particulier à la question des racines : c'est un pays multiconfessionnel et multiculturel, que se disputent Orient et Occident depuis des siècles. Sa diaspora représente plusieurs fois la population du pays, de sorte que l'exil est partie intégrante de l'identité libanaise. Ces éléments vous paraissent-ils une force ou une faiblesse ?
Richard Millet : Le Libanais vit entre Beyrouth et son village d'origine ou, plus largement, entre un pays de la diaspora et le Liban, avec une forte appartenance religieuse. Le multiculturalisme libanais est donc moins un choix qu'une fatalité ; aussi vaut-il mieux parler de multiplicité culturelle : les langues, la culture, le jeu de l'exil et du retour sont la seule richesse de ce pays dont Léon Blum a refusé qu'il occupe un territoire qui e?t exclu les chiites et les sunnites, à qui Émile Eddé e?t volontiers abandonné la région de Tripoli et le sud. L'histoire lui a, hélas ! donné raison, contre la courte vue du socialiste Blum. Je dirai donc que la conscience nationale libanaise existe forte à proportion de ce qui la menace sans cesse et de la dimension de l'exil, autrement dit d'une déchirure.
PHILITT : Dans le Règne de la Quantité, René Guénon écrit que « le nomadisme, sous son aspect « maléfique » et dévié, exerce facilement une action « dissolvante » sur tout ce avec quoi il entre en contact ; de son côté, le sédentarisme, sous le même aspect, ne peut mener en définitive qu'aux formes les plus grossières d'un matérialisme sans issue ». Les débats actuels sur l'identité ne font-ils qu'opposer les descendants dégénérés d'Abel à ceux de Caïn ?
Richard Millet : Le maléfique, le démoniaque, même, voilà en effet le grand mensonge du capitalisme mondialisé qui impose le « migrant » (nouveau label du nomade) comme figure indépassable de la compassion esthético-politique, alors qu'il n'est (souvent à son insu) que de la main-d'?uvre bon marché, un élément du grand remplacement, une arme de destruction massive des cultures et des équilibres indigènes, immigrés et indigènes n'ayant plus en commun que le matérialisme athée pour unique horizon, même (paradoxe apparent) sous le nom d'islamisme, c'est-à-dire une déchéance. Il faut dénoncer ce mensonge orchestré par le pouvoir Culturel, et qui rend impossible tout questionnement de l'identité (le « débat », lui, étant d'emblée pipé).
PHILITT : Dans sa « Note sur la question des immigrés », Guy Debord estime que « les immigrés ont le plus beau droit pour vivre en France. Ils sont les représentants de la dépossession ; et la dépossession est chez elle en France, tant elle y est majoritaire, et presque universelle ». Pensez-vous comme Debord que les effets de l'immigration ne sont qu'un aspect secondaire de la dépossession ? Une France « noire » qui connaîtrait Racine par c?ur vous conviendrait-elle ?
Richard Millet : Pour moi, la France est blanche, chrétienne (ou post-judéo-chrétienne), avec des minorités diverses. Il importe qu'elle reste ainsi, dans cet équilibre ethnique, par rapport à ce qui l'a constituée. Relisons ce que dit Lévi-Strauss du « seuil de tolérance »â?¦ Quant aux immigrés, il faut considérer plus en détail ce que recouvre ce mot : sont-ils vraiment des figures de la dépossession ? Un Arabe, un Africain sont-ils plus dépossédés qu'un Polonais, un Grec, un immigré européen et chrétien ? Et les Roms ? Et le Quart-Monde ? On parlait naguère de « travailleurs immigrés » ; on ne les avait pas encore fait entrer dans la sacralisation idéologique. Votre question est bien s?ur excessive, rhétoriqueâ?¦ car une France « noire » ne lirait pas Racine mais les théories expiatoires post-coloniales pour lesquelles Racine n'existe pas, le consensus se faisant sur la sous-culture américaine.
PHILITT : L'enracinement est une notion spatiale. Mais on s'enracine aussi dans une histoire, et dans une mémoire, collective ou personnelle. Au-delà, il est un enracinement métaphysique, qui est une tentative de retrouver notre origine céleste. Diriez-vous que l'enracinement spatio-temporel trouve ce prolongement existentiel dans votre ?uvre ? Est-ce là ce qui distinguerait l'approche militante ou politique de l'approche littéraire ?
Richard Millet : L'approche politique et l'approche littéraire ont partie liée. Voyez Montaigne, Saint-Simon, Chateaubriand, Balzac, Proust ; toutes ces interrogations sur les relations entre la notion d'espace géographique, historique et spirituel. L'enracinement comme vertige fécond donné par le tournoiement de ces trois valeurs : voilà qui me semble une bonne définition « identitaire ».
PHILITT : Dans quelle mesure le rapport charnel à la terre peut-il mener un écrivain à des considérations politiques, comme ce fut le cas, par exemple, avec Barrès, passé d'une sorte de sensualisme esthétique au nationalisme ?
Richard Millet : Nerval, Chateaubriand, Proust, Giono, par exemple, ont beaucoup rêvé le paysage comme définition sensualiste de la France. L'orientalisme en est un autre exemple. Le nationalisme barrésien, si on en retranche le dialogue avec l'Allemagne, que nous ne comprenons plus guère, est moins intéressant que les interrogations de ses Cahiers où le spirituel, notamment l'Orient, le chrétien et le soufiste, occupe une place considérable. Nos racines les plus profondes sont là-bas, où l'État islamique, et ses complices turcs et qatariens, voire le capitalisme mondialisé, tentent de les abolir en tuant les chrétiens et d'autres minorités.
PHILITT : Si l'on considère que la question de l'identité ne se pose jamais qu'à ceux qui n'en ont plus, ne craignez-vous pas que les actuelles réactions « identitaires » ne consistent qu'à agiter le cadavre de l'identité française ?
Richard Millet : Nul n'est jamais, sinon dans les camps d'extermination, dépossédé de son identité : laissons cette fable aux b?tisseurs d'idéologies mondialistes. Il y a un destin idéologique de cette question qui se déplace du côté des théories du genre, lesquelles sont proprement diaboliques. Que l'identité française ne soit plus qu'un cadavre, je vous l'accorde. Certains dansent avec des momies, d'autres ont des go?ts nécrophiles. Pour ma part, je vis une sorte d'apartheid volontaire dans lequel je ne suis plus qu'une sorte de fantôme français qui vit dans la langue littéraire qu'il s'est forgée.
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jeudi 22 octobre 2015
Par general,
jeudi 22 octobre 2015
Livres Hebdo révèle les sept romans toujours en lice pour le PRIX INTERALLIE 2015, dont Place Colette de Nathalie Rheims.
Sept romans font partie de la deuxième sélection du prix Interallié 2015, dévoilée jeudi 22 octobre.
Le jury du prix Interallié a dévoilé, jeudi 22 octobre, sa deuxième sélection comportant sept romans français, en vue de la remise le 12 novembre chez Lasserre, à Paris.
Si plusieurs grands noms de la rentrée littéraire de septembre sont encore en lice, comme Laurent Binet, Charles Dantzig ou Boualem Sansal, Christophe Boltanski ou Mathias Enard font partie des six éliminés par rapport à la première sélection. Nathalie Rheims est désormais la seule femme à pouvoir encore l'emporter.
Avec trois romans encore dans la course, Grasset domine toujours cette sélection. La troisième liste de l'Interallié 2015 sera annoncée le 4 novembre.
La deuxième sélection :
Laurent Binet, La septième fonction du langage (Grasset)
Charles Dantzig, Histoire de l'amour et de la haine (Grasset)
Lionel Duroy, Échapper (Juilliard)
Philippe Lacoche, Vingt-quatre heures pour convaincre une femme (Écriture)
Olivier Poivre d'Arvor, L'Amour à trois (Grasset)
Nathalie Rheims, Place Colette (Leo Scheer)
Boualem Sansal, 2084 (Gallimard).
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jeudi 22 octobre 2015
Je connais des gens que Pascal met en colère : rationalistes, athées, matérialistes, jouisseurs, habiles, tous jouant le « mathématicien », voire le « moraliste », contre l'apologiste de la religion; davantage : contre le chrétien qui a choisi de ne pas dormir. Autant dire contre Pascal lui-même. C'est que l'auteur des Pensées est encore radioactif, donc dans la vérité. Pascal habite l'implacable logique de l'éclair ; une logique supérieure à l'entendement et qui suppose que, catholique, je l'accompagne jusque dans la fatigue, l'incertitude, la maladie, l'abîme à quoi il ouvre, par moments. On ne peut le suivre à moitié. Ainsi, le suivant ne devrais-je pas renoncer, par exemple, à la musique, cet art qui relevait sans doute pour lui, à la fin, des « superfluités », voire d'une « concupiscence de l'esprit », mais sans lequel je ne saurais vivre, moi ? Ne devrais-je pas convoquer ici Nietzsche, un homme de sa trempe, qui affirmait que, sans la musique, la vie est une erreur?
Pascal n'en parle guère, sauf quand il évoque le luth, l'homme orgue, et ce « trop de consonances » qui « déplaisent dans la musique ». Il y a eu, enfant la découverte de la propagation du son par le heurt fortuit d'un bol en faïence. On sait qu'il aimait la musique, que son père est le dédicataire du tome Vl de l'Harmonie universelle de Mersenne. Qu'aurait-il ainsi pensé, s'il avait pu la connaître, de la musique de Marc-Antoine Charpentier ? Celui-ci écrira plusieurs ?uvres pour Port-Royal, dont une messe au caractère monodique adouci par la beauté des lignes vocales : beauté dangereuse pour des religieuses, selon Jansénius ; « volupté des sons » dont le père Combl?t disait en 1678, qu'elle ne tournait pas, à Port-Royal des Champs, au « divertissement » et qu'on faisait taire pendant plusieurs mois les filles venant du monde avec des voix superficielles afin qu'elles apprennent à s'écouter et que leur chant acquière la vérité de la prière. Il est vrai que Charpentier composait pour le Port-Royal de Paris, et non celui des Champs. C'est pourtant là une musique tout entière au service du Verbe, de la présence divine.
Cette science du silence et de l'éclat qu'est la musique mérite la première place, au même titre que l'art de persuader, surtout à une époque où l'art des sons était en grande partie voué ad majorem Dei gloriam. La musique n'est-elle pas, d'une certaine façon, l'affirmation de l'idée selon laquelle le moi est haïssable, puisqu'elle peut se passer du langage ou trouver un sens au-delà des mots ? Cet ordre supérieur de signification est le contraire de l'effusion, du narcissisme : il reçoit aussi bien le nom de prière, appel ou célébration du Royaume. Mais si la musique peut ne rien dire des hétérogénéités et des contradictions humaines, elle n'en a pas moins sa logique de « mathématiques sévères », pour parler comme Rimbaud, autre trempe pascalienne, notamment dans le genre de la fugue dont on e?t aimé savoir ce qu'en pensait l'auteur des Provinciales, dont la 19e est restée inachevée, comme L'Art de la fugue de Bach. La fugue, justement place par sa logique l'esprit au-delà des sortilèges du divertissement et de l'imagination. Elle dissipe le « nuage d'incertitude », un des effets de la musique pouvant être, osons le dire, de mettre en jeu, à sa façon, les principes du libre arbitre et de la gr?ce, un peu comme si cet art avait à voir avec les fondements métaphysiques du calcul infinitésimal autant que la question des « figures justes » ou opposées au « parler juste ». Comment ne pas songer, soudain, à ce saint inverse, le mathématicien russe Crigori Perelman, qui a démontré la conjecture de Poincaré et a refusé le million de dollars de la récompense attribuée par l'Institut Clay de mathématiques en arguant de la sorte : « Je peux contrôler l'univers, que voulez-vous que je fasse d'un million de dollars? », alors qu'il vivait avec sa mère dans un petit appartement nu et sale de Saint-Pétersbourg, en un état de veille confinant à l'ascèseâ?¦
Nul ne doit dormir, dit Pascal. La musique est-elle une forme de sommeil ou un songe ? Ou bien une autre façon de veiller, de « chercher en gémissant » ? Quant à la musique de la phrase pascalienne, comment l'entendre ? Ne devons-nous pas nous y abandonner comme à quelque chose que Pascal a su rendre si « naturel » que son style et sa pensée nous donnent ainsi la nature, une image de la gr?ce que la musique rend sensible ? Cet homme qui avait fait ôter de sa chambre toute tapisserie, hanté par l'abîme et par le temps, bouleversé par le psaume CXIII, cet homme n'aurait-il pas pu considérer que la musique est dans son irréfutable beauté géométrique, une autre manière de fixer la vérité qui continue d'errer parmi les hommes ? »
Richard Millet est l'auteur d'une ?uvre très abondante, comprenant Ma vie parmi les ombres (Gallimard, 2003), Solitude du témoin et Tuer (Léo Scheer, 2015), ou Sibelius (Gallimard, 2014), prix André-Gide. Il dirige La Revue littéraire.
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mardi 20 octobre 2015
Par general,
mardi 20 octobre 2015
Christophe Ono-dit-Biot, dans son excellente émission Au fil de la nuit, à voir et à revoir en replay, reçoit, avec ses chroniqueuses, (Jessica Nelson pour la littérature, Sophie Soulignac pour le cinéma, Sandra Freeman pour la musique et les spectacles et Salome Lelouche pour le thé?tre) :
Nathalie Rheims pour Place Colette, Monica Sabolo pour Crans Montana chez Lattes et Anne Berest pour Recherche la femme parfaite chez Grasset, Emmanuelle Berçons pour le film Mon Roi.
Ainsi que, (coups de projecteurs) Jean Marie Rouart pour Ces Amis qui enchantent la vie chez Robert Laffont et Miguel Bonnfoy pour Le Voyage d'Octavio chez Payot Rivages.
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lundi 19 octobre 2015
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samedi 17 octobre 2015
Par general,
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vendredi 16 octobre 2015
Par general,
vendredi 16 octobre 2015

LIBRAIRIE DOUCET.
66 Avenue du Général de Gaulle,
72000 Le Mans
02 43 24 43 20
avec
LE MAINE LIBRE
De livre en livre, Nathalie Rheims explore le domaine de l'intime. « Place Colette » (Léo Scheer) épouse le parcours d'une narratrice clouée sur un lit d'hôpital à l'âge de 9 ans après une erreur de diagnostic. Il lui faudra attendre trois ans de calvaire avant d'être libérée par une opération.
Pendant ces longs mois d'immobilité, la jeune fille découvre la littérature et voue une passion au théâtre. Rendue à une vie normale, elle fréquente les alentours de la Comédie-Française et la Place Colette.
Le jour de ses 13 ans, elle ose entrer dans la loge d'un comédien qu'elle admire. Malgré leurs trente ans d'écart, elle lui propose de devenir son cadeau d'anniversaire. Bien plus que la ténacité d'une gamine qui assure « je le veux et je l'aurai », « Place Colette » raconte comment on s'écorche à tout âge sur les histoires d'amour.
Rencontre dédicace ce jeudi soir à 18 heures chez Doucet.
Dans Ouest France : Lire la suite
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