Bruno Aveillan utilise la lumière pour obscurcir ses paysages, nous éloignant d’une lecture franche de l’image pour nous entraîner dans un monde du semi-visible, que seule une réponse émotionnelle peut nous permettre de percevoir. Le spectateur est bercé par une rêverie hypnotique, au-delà des mots, au-delà de la narration et de la conceptualisation, ouvrant adroitement un espace entre les espaces, telle « la porte sans porte » des maîtres du Zen.