De Louis Aragon à Louis Skorecki, dont le livre est sous le coup de poursuites judiciaires, en passant par la guerre d’Algérie ou le scandale de Suicide, mode d’emploi, le lecteur se rendra compte qu’après chaque période de conquête de la liberté d’expression, des plaintes et des procès ont constamment rattrapé la vie éditoriale, comme une fatalité funeste. Le livre n’est jamais en paix. Les deux auteurs, mêlant anecdotes et érudition, offrent un tableau surprenant des relations complexes qui, au-delà de la censure, unissent justice et littérature.
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