Le narrateur a pour fidèles compagnons Charles et Alix et pour passions, dans le désordre, Violette Leduc, le Campo Santo, les macarons Hermé, l’art contemporain, le théâtre… Dans un train en partance pour Londres, Charles et « lui » font la connaissance de Yasmine, qui leur dit aimer Bret Easton Ellis, Douglas Kennedy… et Joe Dassin. Malgré cette faute de goût, la jeune femme saura intriguer les deux hommes et faire naître une amitié. Car au-delà de leurs différences, s’impose un commun appétit de vivre.
Entre roman, chronique et journal de bord d’un Parisien du début du xxie siècle, Charles et moi se joue des genres comme ses personnages s’amusent des codes culturels et de leur snobisme. L’élégance et le raffinement sont servis par une écriture qui porte en elle la simplicité de l’évidence. Et la légèreté et la douceur finissent par l’emporter sur les tourments.
Jean-Louis Pinte est critique de théâtre et d’arts plastiques au quotidien La Tribune. Charles et moi est son troisième roman.