Ainsi parle Freddy. Il taille des arbres, il tond des pelouses, épileptique, il vit seul dans un mobil-home. À la mort de sa mère le destin le rattrape, le don qu’elle lui a transmis, il n’a jamais voulu en entendre parler. Il a ses raisons. Là, il cesse de fuir, il dit d’accord… qu’ils viennent donc se guérir ! et ils viennent, et ça défile. Certains repartent guéris. Ce n’est pas rien, la vie qui revient, et pas seulement chez eux, chez lui, quand tout son être chamboulé Freddy se met enfin à vivre… Il ne voulait pas grand-chose, seulement aimer une femme et en finir avec les trous que lui laissent ses crises. Ce n’est pas rien, un être que vous aimez et qui vous guérit, ce n’est pas rien…
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