La Provence, pendant les vacances d’été. Élisabeth et François ont invité des amis dans leur agréable maison pour quelques jours. La piscine s’offre aux plongeons à la température idéale, on déjeune interminablement de mets raffinés au chant des cigales, on joue au tennis, fait la sieste, travaille son bronzage. Pourtant, François s’ennuie à périr. Et, progressivement, se met à passer de plus en plus de temps avec le nouveau gardien si serviable, Pierre-Olivier, qui le sort de sa torpeur et le distrait de ses hôtes. Des affinités se dessinent… mais est-ce de l’amitié ? Et si le gardien demandait une augmentation, cela briserait-il leur complicité ?
À travers le récit, qui se déroule comme un conte d’hier et de demain, une langue spontanée travaillée au vif de l’émotion, se pose la question des nouvelles classes moyennes. À défaut d’un véritable dialogue amical, illusoire, entre le maître et le gardien, vont se mettre en place les conditions d’un dialogue social du futur, complètement réinventé.
Couverture © Yves Mestrallet