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Les voyages du spectateur Les voyages du spectateur
De l’imaginaire au cinéma
Jacques Aumont
Éditions Léo Scheer


parution 8 octobre 2004
250 pages
35 euros
isbn 2-915280-60-6
code article : F69842
24 x 16,5
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Conférences du Collège d’Histoire de l’Art Cinématographique 2003-2004

Ce recueil inclut un DVD du film Le Révélateur de Philippe Garrel, 1968

Le cinéma a peut-être été inventé pour faire voir le monde - mais il a surtout servi à faire rêver des mondes, possibles ou impossibles. Avant lui, la photographie, la peinture, le théâtre avaient rempli ces fonctions, chacun à sa façon, et le cinéma leur a repris bien des idées et bien des principes. Mais en tant qu’outil de l’imaginaire, il a surtout opéré une gigantesque relève de l’entreprise de fiction telle que l’avait promue la littérature - le film de fiction devenant au vingtième siècle ce qu’avait été le roman au dix-neuvième.
À travers la projection et le commentaire d’un vingtaine de films, on s’interroge ici sur ce pouvoir du cinéma de faire lever l’imaginaire. Comment le cinéma a-t-il réussi à inventer tant de mondes, lui qui semblait condamné à la reproduction sempiternelle de celui où nous vivons ? Les images du cinéma suscitent-elles notre imagination, ou ont-elles plutôt tendance à la bloquer en s’imposant à elle ? Un récit en images est-il foncièrement différent d’un récit en phrases ? Le film ne s’adresse-t-il pas à notre imaginaire, aussi, en parlant directement à notre corps ?
Bref : le premier des arts de l’image en mouvement a-t-il renouvelé notre capacité à imaginer ?

Textes et conférences de :

Jacques Aumont, L’imaginaire de l’imaginaire
Patrice Rollet, L’image soufflée, Le Vent (The Wind, Victor Sjöström, 1928)
Pierre Gras, La mort qui passe, Vampyr (Carl Theodor Dreyer, 1932)
Laurence Schifano, La royauté de l’imaginaire, L’Aigle à deux têtes (Jean Cocteau, 1947)
Jean Douchet, Le véritable discours de l’imaginaire, Brigadoon (Vincente Minelli, 1954)
Jacqueline Nacache, Le cinéma ou la femme imaginaire, La Blonde et moi (The Girl Cant’ Help it, Frank Tashlin, 1956)
Alain Fleischer, Une dramaturgie des objets, Ascenseur pour l’échaffaud (Louis Malle, 1957)
Francis Bordat, Splendeurs et misères de l’imaginaire, Mirage de la vie (Imitation of Life, Douglas Sirk, 1959)
Sergio Toffetti, Les cheveux coupés, Sandra (Vaghe stelle dell’Orsa, Luchino Visconti, 1965)
Jean Roy, Animal, anima, Au hasard Balthazar (Robert Bresson, 1966)
Noël Simsolo, Images et nerfs, Le Révélateur (Philippe Garrel, 1968)
Érik Bullot, L’offrande, Sayat Nova (Serguei Paradjanov, 1968-69)
Térésa Faucon, Emboîtements, Un frisson dans la nuit (Play "Misty" for me, Clint Eastwood, 1971)
Vincent Amiel, L’imaginaire, orée de la présence, Le Miroir (Zerkalo, Andrei Tarkovski, 1974)
Alain Bergala, Le temps nié (Apothéose de l’imaginaire), Obsession ( Brian DePalma, 1975)
Jacques Aumont, "Tailler la route", Le Plein de super (Alain Cavalier, 1976)
Dominique Païni, La projection des anges, L’Ange (Patrick Bokanowski, 1983)
Patrick Bokanowski, Commentaires sur "L’Ange"
Bernard Benoliel, La vie à l’envers ou comment la remettre à l’endroit, Zelig (Woody allen, 1983)
Jean-François Rauger, Justifications imaginaires ou la réalité déréalisée, Les Nuits de la pleine lune (Éric Rohmer, 1984)
Michel Chion, Réalisme x Réalisme = Imaginaire, Ginger et Fred (Federico Fellini, 1985)
Jean Narboni, "Il y a quelque chose qui ne va pas", Les Cannibales (Os Canibais, Manoel de Oliveira, 1988)
Marie-Anne Guérin, Le corps à l’endroit, My Own Private Idaho (Gus Van Sant, 1991)
Serge Toubiana, Dérèglements poétiques : le cinéma de Marco Ferreri, Journal d’un vice (Diario di un vizio, 1992)


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