« Nous avons lu De la démocratie en Amérique et Masse et Puissance, Les Grands Cimetières sous la lune, Si c’est un homme, L’Archipel du goulag : nous ne saurions nous en laisser conter...
Sur la guerre de Syrie, la presse occidentale, dans son ensemble, donne un point de vue unique, soumis à la vision politique des États-Unis et de leurs alliés. Je suis de ceux qui refusent ce conte... Rares sont ceux qui se sont rendus en Syrie, depuis 2011 ; rares, aussi, ceux qui connaissent vraiment le Proche-Orient. Quant aux écrivains, ils ne s’y intéressent pas... J’ai passé mon enfance dans cette région ; je suis retourné à Damas, à deux reprises, en 2015 et en 2017. Dans ces notes reprises sous forme de récit et de digressions, je dis ce que j’ai vu et entendu, et je le fais en écrivain, c’est-à-dire en homme libre. »
Richard Millet est l’auteur de plus de 80 livres. Ce nouveau texte est le prolongement de La Confession négative (Gallimard, 2009) et de Tuer (Éditions Léo Scheer, 2015), et de ses livres de souvenirs sur le Liban, tel Un balcon à Beyrouth (La Table ronde, 2005).