Je puis comprendre le sentiment qui l’a dictée, non le verdict implacable qu’elle prononce contre tout acte d’écriture, comme si la langue, et pas seulement celle des bourreaux, devait être tenue responsable de la torture infligée et de l’abjection. Avant qu’il ne retourne au silence, quelqu’un nous a fait signe, avec des mots, des images qui bougent, et c’est alors comme si telle voix nous devenait proche, tel visage que la nuit menace, réclamait de nous, par-delà le temps et le désastre, de ne pas mourir tout à fait.
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