C’est l’île, en effet, qui a ici le premier rôle, " une Grèce apaisée après les tragédies, un grand Sud à sa convenance dont il célèbre la liturgie ". Mais la fascination qu’exerce ce récit vient d’abord de sa discrétion. Les drames qui s’y jouent et les bonheurs s’inscrivent en filigrane dans un univers composé, à touches légères, par les couleurs, les odeurs, les rumeurs de la terre, les bruissements de mer et le remue-ménage de la mémoire. De telle manière que " la petite musique du texte " finit par être aussi grave que le destin de ses héros. Ce texte se rapporte à une édition épuisée ou indisponible de ce titre.
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