Le fauteuil, souvent bon confort, le noir de la nuit, les rayons par-dessus nos têtes, et, là devant : apparitions, ombres et lumières, bruit des choses, paroles venant nous ne savons d’où... Hypnose, narcose, en vente libre, comme si de rien n’était. Et d’y repenser, et si souvent d’en parler, avec les proches, dès que l’entretien retombe, ou même pas d’entrée, pour un oui pour un non : " Tu as vu tel film ? "... Chacun de nous, combien d’heures de sa vie aura-t-il passées à se laisser envahir par le cinéma, à en rêver, à en débattre ? Oui, combien d’heures ?.... Peut-être le plus grand nombre d’heures, et nous ne nous le disons même pas tant nous y sommes accoutumés, tant c’est passé en nous. Douleurs, émotions, surprises, joies, et la poésie, devenues nous... Si nous racontions, pour changer, des histoires de cinéma ? De drôles d’histoires...
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