Une narratrice, du bord de sa solitude, croise, regarde, rencontre les autres : ceux qui sont en vacances, ceux qui, comme elle, vivent là toute l’année. Un ballet, un jeu de société. Ecrire est aussi prendre part à la vie des autres. Le paysage n’est pas un décor. Il agit sur ceux qui le traversent, le regardent. Il y a les lieux, leur force, à quoi se confrontent les personnages, l’humain. Tout est important et dérisoire à la fois. Tout passe. Regarder la mer - c’est dans cet acte, ou ce repos, que peuvent se matérialiser le heurt, les brisures de la vie.
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