Une voix, qui déroule ses méandres, s’insinue, se faufile, qui résonne à l’oreille de chacun comme sa propre voix, puis se dérobe, une voix qui est au monde ou l’absence de monde, la solitude peuplée d’une conscience qui afflue et se multiplie, s’éparpille, rassemble des membres de phrases disjoints, traverse une infinité de corps, cherche peut-être à fondre une seule phrase dans un seul corps, mais toujours doit repartir, glisser vers autre chose, s’abandonner à sa rumeur, à son pullulement, où seules demeurent quelques traces indélébiles :l’un, est une expérience et une aventure, un voyage qui entraîne le lecteur dans des confins qu’il aura la surprise de trouver étrangement familiers. |