C’est de cette évocation polyphonique, où se laisse entendre la puissance des hantises de chacun, que surgit peu à peu l’histoire dramatique de Naïm, condamné dans sa fuite interminable à incarner partout la figure de l’étranger, à n’être parmi les autres que le miroir de leur propre exil et de leur propre solitude, le support de leurs fantasmes et de leurs obsessions. " Sur un cargo au large du golfe d’Aden une sirène retentit les hommes découvrent un clandestin. Le jour va se lever. Le lieutenant propose comme d’habitude de le jeter à la mer ".
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