Ordre dispersé a l’ambition de situer les forces en présence et, plutôt que de déclarer caduque la critique issue de Hegel - telle qu’elle se prolonge jusqu’à Guy Debord en passant par Marx -, d’en proposer une nouvelle évaluation, mettant en avant d’autres approches, moins connues, obliques plutôt que frontales : les formalistes russes, les situationnistes, le jazz, l’avant Mai 68, la vie quotidienne, l’improvisation, etc. Cela, non seulement pour suggérer de nouvelles formes de perceptions critiques, mais aussi pour contribuer à examiner la situation faite à la penser. Car ce n’est plus seulement la révolution qui passe pour une idée saumâtre, mais la possibilité même de la penser qui se trouve aujourd’hui menacée.
|