Vers l’âge de 35 ans, il découvre la photographie, un médium qui le guidera jusqu’à la fin de sa vie. La journée, Levinstein travaille pour une petite agence de publicité, mais son temps libre - ses fins de journée ou ses week-end - il le passe à arpenter les rues de la ville, à traîner sur la plage de Coney Island. New York devient son territoire.
Leon Levinstein a l’humanité pour sujet, des hommes et des femmes noyés dans l’univers urbain. Ses photographies s’imposent comme les arrêts sur image d’une ville hurlante, où les cadrages révèlent les tensions et suggèrent l’action.
A une époque où, de l’autre côté de l’Atlantique, l’humanisme était de rigueur, où l’école française (de Boubat à Willy Ronis) s’attendrissait sur la beauté du monde, l’œuvre de Leon Levinstein surprend, intrigue, et raconte une autre histoire.
Cet ouvrage est la plus importante monographie jamais consacrée à Leon Levinstein. Pour la première fois, le public peut se confronter à l’œuvre majeure de ce photographe qui, entre 1950 et 1980, photographia sans relâche New York. La publication, confiée à Sam Stourdzé, rassemble plus de 150 photographies dont un grand nombre sont inédites à ce jour et quelques études (en français et en anglais) des meilleurs parmi les spécialistes de cette œuvre : A.D. Coleman, Helen Gee, Sam Stourdzé.
Ce livre a reçu le soutien de la fondation NSM Vie.