On leur a promis Noël : c’est comme un rite de passage, un moment d’irréalité dont personne ne sait ce qu’il en sortira. Les sourires de la fête peuvent cacher bien des craintes, et déjà des regrets et des désillusions. Cela commence dans les roses et les bleus d’un théâtre quasi enfantin : puis les murs disparaissent, pour faire place à un décor projeté, entre cinéma et cauchemar : et à la fin il ne reste plus rien, sinon soi-même dans la boite blanche dont on a coupé le ruban, où se révèle que l’on est ce que l’on a reçu en cadeau.
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